Il suffit de regarder le nombre de postes que nous maintenons pour constater qu'il s'agit, pour nous, d'une vraie priorité. D'ailleurs, tous les administrateurs du FONJEP l'ont reconnu lors d'une discussion que nous avons eue à mon ministère.
Par ailleurs, nous avons prévu, avec la volonté de convention pluriannuelle d'objectifs, de reconduire tous les financements des grandes têtes de réseau de la vie associative et de l'éducation populaire, je précise que « éducation populaire » ne sera jamais un gros mot dans ma bouche car c'est une bonne initiative. Je veux en revanche qu'on reformate la vision locale sur la vie associative parce qu'il y a beaucoup trop de saupoudrage, de dispersion, de gaspillage. Il faut territorialiser sur des objectifs qu'on peut retrouver, monsieur Victoria, dans la loi de cohésion sociale ; cela s'appelait les chartes territoriales de cohésion sociale. Cela nous permettrait de mettre en adéquation les politiques de la jeunesse avec un certain nombre de politiques de la ville. Je viendrai d'ailleurs prochainement à la Plaine Saint-Denis, madame Buffet, M. Braouezec, installer un laboratoire d'expérimentation jeunesse.
En conclusion, je souligne que ce budget est un budget d'impulsion, un budget levier. Tout à l'heure, René-Paul Victoria est passé de Saint-Just à Baudelaire en nous parlant de luxe, calme et volupté. Puisque nous sommes à la mode chinoise aujourd'hui, je me permets d'évoquer ce voyage que j'ai effectué il y a trente ans avec Jean-Pierre Raffarin pour rencontrer, en tant que responsable d'une organisation de jeunesse, les dirigeants chinois. Mao Zedong n'était pas mort…