L'opération a été conduite sous la maîtrise d'ouvrage de la communauté d'agglomération présidée par Patrick Braouezec, que je salue. Elle prévoit la réalisation d'un complexe aquatique susceptible d'accueillir les plus grandes compétitions internationales. Le financement prévisionnel à la charge de l'État a été porté à 15,9 millions d'euros, soit 22,3 % du coût global, estimé à 71,3 millions d'euros hors taxes, avec comme co-financeurs la région, la Ville de Paris, le conseil général de Seine-Saint-Denis et, comme maître d'ouvrage, Plaine Commune.
Le concours national d'architecture a été lancé ; le jury a sélectionné le projet lauréat en septembre 2009, mais le lancement de l'opération reste tributaire des modalités de réalisation d'une tour de bureaux voisine qui devait couvrir la charge foncière.
L'unique investisseur qui s'était déclaré, indispensable au financement de la charge foncière dans le cadre du programme d'immobilier tertiaire, a proposé d'acheter la totalité de l'emprise, y compris celle destinée au complexe aquatique, pour y implanter le siège de cette grande entreprise. À ce jour, cette option n'a pas été confirmée.
La communauté d'agglomération a étudié un projet alternatif, mais – pas de chance – ce terrain serait en fait fortement pollué. Cela pourrait aboutir à déclarer le concours d'architecture sans suite, puisque les risques d'une pollution d'un équipement aquatique seraient évidemment majeurs. Il nous faudrait alors recommencer la procédure, ce qui allongerait considérablement les délais de réalisation.
Cela étant, madame Buffet, monsieur Braouezec, je veux vous rassurer : l'État est plus que jamais décidé à contribuer à la réalisation de cette infrastructure, encouragé d'ailleurs par les remarquables résultats sportifs de nos nageurs au cours de l'été dernier,…