Heureusement, nos clubs et nos associations sont généralement mieux gérés que certains autres secteurs, sinon ils ne dureraient pas.
Avec les états généraux du football, nous avons vu des gens qui passaient de petits accords entre amis : 40 % pour les uns, 60 % pour les autres, et « embrassons-nous, Foleville ! » Permettez-moi de vous faire une proposition démocratique que j'ai déjà évoquée dans cet hémicycle à l'occasion d'un débat sur le sport, mais elle n'avait pas été retenue. Il semblerait que tout le monde, aujourd'hui, prenne conscience de sa nécessité.
Ne pourrait-on favoriser une véritable gestion démocratique des fédérations en faisant en sorte que chaque licencié soit titulaire d'une voix ? (Approbations sur les bancs des groupes SRC et GDR.) La démocratie, ce n'est pas autre chose.
Les responsables des districts, des ligues et des fédérations seraient ainsi élus au suffrage universel des licenciés. Madame la ministre, si nous faisions cela ensemble, nous ferions progresser le sport. Je regrette que Mme la présidente de la commission des affaires culturelles et de l'éducation ne soit pas présente, car, lors d'un débat sur cette question que j'avais eu avec elle à la télévision, elle semblait acquiescer à cette proposition. Profitons-en pour mettre un peu d'ordre dans tout cela.
Madame la ministre, vous pourriez d'ailleurs continuer dans les mesures d'assainissement.