C'est une grande chance que nous avons, madame la ministre, mais je voulais relever ce qu'a écrit Mme la secrétaire d'État dans sa brochure publiée l'an passé – Le sport en mouvement – car la parole de l'État, c'est la vôtre mais aussi la sienne, portée par des discours volontaristes.
Elle rappelle en effet « l'impérieuse nécessité de mobiliser des moyens pour continuer à remplir efficacement cette mission de service public qu'incarne le sport ». Jusque-là, nous sommes d'accord. Cela étant, l'évolution des crédits ne cadre pas avec cette intention. Cela s'appelle sans doute « repenser l'action de l'État », comme le souligne Mme Yade. Pourtant l'action de l'État est « repensée » depuis 2003, avec une baisse continuelle du budget que l'on s'efforce de masquer par maintes contorsions comptables et par une complexité dans la présentation – évoquée par M. Rochebloine – qui, en 2011, atteint des sommets.