En effet, le public est de qualité. (Sourires.) Toutefois, quand le résultat est acquis d'avance, le débat devient moins intéressant.
Je souhaite, madame la ministre, vous livrer le sentiment d'un parlementaire – sentiment certainement partagé par tous ses collègues ici présents – qui s'intéresse depuis longtemps à la question des pratiques sportives, à la place du sport dans les politiques publiques en direction de tous les publics, et aux différentes étapes de la vie du pratiquant, mais aussi à la place du sport dans l'espace médiatique, avec les excès de la surmédiatisation, et à l'espace qu'occupe l'éthique et les valeurs sportives alors que les pratiques les plus consuméristes se développent et sont, il faut bien le reconnaître, largement encouragées.
Bien sûr, mon collègue Henri Nayrou l'a rappelé, nous nous sommes réjouis des excellents résultats obtenus par plusieurs équipes de France, en particulier au cours de l'été. Nous le savons tous : nos cadres techniques, nos structures fédérales, nos équipements, nos bénévoles y sont pour beaucoup. Cependant je déplore à mon tour profondément les dérives engendrées par le sport fric, qui demeure aux mains de quelques-uns.