Raisonnons à périmètre constant, c'est-à-dire en retirant 24,7 millions du droit à l'image collective – le DIC – et 1,4 million de primes des Jeux olympiques de Vancouver. Le montant pour 2010 revient donc à 217,6 millions d'euros ; la baisse réelle est ainsi de 4,1 %. Voilà la vérité, pourquoi la cacher ?
Le programme « Jeunesse » était quant à lui doté en 2010 de 193,1 millions d'euros et il atteindra, en 2011, 212,4 millions d'euros, soit une augmentation de 10 %. Là encore, pour être juste, il faut comparer à périmètre constant. Pour cela, il convient de déduire sur 2010 45 millions d'euros du fonds d'expérimentation pour la jeunesse et 40 millions consacrés au service civique, soit 85 millions d'euros, et, sur 2011, 25 millions d'euros du fonds d'expérimentation pour la jeunesse et 97,4 millions pour le service civique, soit 122,4 millions d'euros.
Notre comparaison s'arrête donc à ce que l'on appelle le programme « Jeunesse historique », à savoir : 108 millions d'euros pour 2010 et seulement 90 millions d'euros pour 2011, soit une réduction de 16,6 %, ainsi qu'un montant de 18 millions d'euros se répartissant sur de nombreuses sous-actions. Je ne pense pas, monsieur le rapporteur, que vous puissiez contester ces chiffres.
J'en viens maintenant au programme 219 « Sport » et à ses différentes actions, qui bénéficient d'une inscription de 208,5 millions d'euros.