…mais qui, hélas, institutionnalise le non-respect du code du travail, le sous-salaire et, quelque part, acte la sortie des études à seize ans.
Les associations de jeunesse et d'éducation populaire, qui contribuent beaucoup à notre vie démocratique et à la citoyenneté, voient leurs moyens diminuer de plus de 8 %. Bridées financièrement, elles deviennent peu à peu dépendantes d'appels à projets ciblés, d'expérimentations qui réduisent leurs champs d'intervention aux priorités ministérielles. Pourtant, elles ont besoin de subventions dignes et pérennes pour construire leurs propres projets, donner sens à l'engagement des bénévoles et accueillir les volontaires.
Les crédits en faveur de la jeunesse ne peuvent avoir pour seule vocation d'accompagner vos politiques d'emploi précaire. Vous contestez aux jeunes le droit de manifester pour défendre leurs droits mais, en manifestant, ils vous disent tout simplement qu'ils ne sont pas qu'un avenir, qu'ils veulent que cela bouge pour eux, maintenant.
La jeunesse, c'est le temps de l'éducation nationale, mais c'est aussi celui de l'éducation populaire, de l'accès aux loisirs, à la culture, aux sports.