Monsieur le président, madame, monsieur les ministres, mes chers collègues, les budgets soumis à notre débat ce matin sont bien minces. Pourtant leurs objets sont essentiels : actions publiques pour la jeunesse, vie associative et éducation populaire, accès de toutes et tous à la pratique sportive, pratique de haut niveau.
Ce paradoxe n'est pas une fatalité à laquelle il faudrait se résigner ; c'est le résultat de vos choix libéraux : réduire les dépenses publiques, quitte à casser les droits des êtres humains, afin de marchandiser toutes les activités.
Le programme « Jeunesse et vie associative » est littéralement siphonné par le service civique, qui représentera 45,9 % des crédits en 2011, service civique qui aurait pu ouvrir aux jeunes des portes vers l'emploi et la qualification,…