Les financements croisés pourront se poursuivre, j'y suis personnellement très attaché. Ils ont permis une coopération fructueuse entre le ministère de la culture et de la communication et les collectivités territoriales depuis les lois de décentralisation de 1982-1983.
Cette coopération est une richesse et aussi un facteur de dynamisme et de pluralisme, personne n'en doute. Si les pratiques culturelles se diversifient et s'appuient sur des réseaux de moins en moins institutionnels, je suis persuadé que le modèle français de développement culturel reste absolument pertinent, à condition de se transformer et de miser sur l'innovation et la création.