Nous serons donc en mesure de poursuivre les grands chantiers engagés et de mettre en valeur de nouvelles priorités.
Certains diront qu'il s'agit d'un budget compliqué. Je veux lever toutes les questions à ce sujet. Dans le cadre de la réflexion sur ses missions et dans le cadre de la réforme de l'administration centrale, mon ministère a fait le choix de regrouper le livre, les industries culturelles et les médias. Je soutiens fortement ce choix. En effet, la « nouvelle frontière » du livre et de l'édition, c'est le livre numérique, c'est le livre augmenté. Les conséquences de la globalisation et de la numérisation sont considérables pour l'ensemble de ces secteurs ; il importait d'adapter notre dispositif à cette transformation majeure.
La création de la direction générale des médias et des industries culturelles, l'une des trois grandes directions de mon ministère, s'inscrit également dans le cadre de cette politique forte et cohérente en faveur des industries culturelles. Certes, la maquette budgétaire s'en trouve perturbée à l'occasion de cet exercice, mais elle devrait être stabilisée pour un certain nombre d'années.
Permettez-moi maintenant de répondre aux questions soulevées par les rapporteurs et les intervenants.
Le budget 2011 entend poursuivre la politique de mise en valeur de tous les patrimoines
Le programme « Patrimoines », tout d'abord, connaîtra une hausse de 1,6 %, pour s'établir à 868 millions d'euros. En raison de leur capacité à mettre en valeur les territoires et à créer des emplois, l'accent a été mis sur les crédits déconcentrés en région, comme l'a souligné M. de Charette.
Conformément à l'engagement du Président de la République, les monuments historiques bénéficient l'année prochaine de moyens reconduits par rapport à 2010, avec un budget de 375 millions, si l'on compte les 10 millions issus de la taxe sur les jeux en ligne affectés au Centre des monuments nationaux.