de la commission des affaires culturelles et de l'éducation, pour les patrimoines. Monsieur le président, monsieur le ministre, madame la présidente de la commission, mes chers collègues, j'ai été chargée d'examiner la partie patrimoniale du budget de la commission des affaires culturelles. Je ne résiste pas monsieur le ministre, au plaisir de revenir vers notre patrimoine littéraire et d'évoquer Lewis Caroll : « Une fois ou deux, elle avait jeté un oeil sur le livre que sa soeur lisait, mais il ne contenait ni image ni conversation, et, se disait Alice, à quoi peut bien servir un livre où il n'y a ni image ni conversation ? »
Pour paraphraser Alice, nous pourrions nous demander : à quoi bon examiner un budget dédié aux patrimoines réservés ? Pourtant, territoire de secrets, de rêves et d'imaginaires collectifs, espace protégé, parfois réservé aux coulisses de la mémoire, ce que nous appelons notre patrimoine mérite toute notre attention.