Actuellement, le ministère de la défense travaille sur des solutions de leasing concernant des A440. Selon nous, ces gros-porteurs correspondent davantage à nos besoins que les A330.
Vous avez raison, j'allais vous parler de la solution britannique. Il est vrai qu'à ce stade les études que nous avons mené avec nos amis anglais montrent que l'opération ne serait pas très rentable. Nous poursuivons donc nos discussions avec le ministère des finances britannique, qui joue un rôle pilote en la matière.
Je précise que, pour le transport, nous disposons déjà de solutions avec les moyens européens – je pense à l'EATC et à la mutualisation –, mais aussi avec le programme SALIS qui nous donne accès aux Antonov mutualisés de l'Alliance atlantique.
Monsieur Cornut-Gentille, nous avons évidemment regardé de près votre proposition. Nous lui trouvons un défaut : elle est chère. Nous estimons qu'elle coûterait entre 40 et 50 millions d'euros, ce qui est loin d'être compensé par les 20 millions d'euros dont vous suggérez de ponctionner les crédits d'entraînement des force, crédits qui sont déjà, reconnaissons-le, à peine suffisants – certains députés l'ont d'ailleurs dit au cours du débat.
Je vous demande de bien vouloir retirer votre amendement…