Ce plan de relance a été exécuté en totalité par le ministère de la défense en 2009 et 2010.
La dégradation de nos comptes publics liée à la crise systémique de 2009 a ensuite imposé un effort de redressement, auquel la défense a contribué en révisant les annuités 2011 à 2013 et en programmant des mesures d'économie par rapport au référentiel initial.
Permettez-moi de rappeler que la comparaison avec l'Europe a du bon. Nos partenaires étrangers ont vécu les mêmes événements et ont pris des décisions qui ne sont pas comparables, puisqu'elles sont beaucoup plus lourdes, comme l'a souligné M. Vitel. Ainsi, le Royaume-Uni prévoit de réduire de 8 % son budget consacré à la défense pour les quatre prochaines années, ce qui signifie l'abandon pur et simple de toute une série de programmes. Quant à l'Allemagne, qui consacre un peu plus de 1 % de son PIB à sa défense, elle a encore prévu de diminuer ses crédits de 8 milliards d'euros sur les quatre prochaines années, ce qui représente une réduction de 14 %. Le budget militaire de la France progresse, pour sa part, de 3 % sur les trois prochaines années, alors que nous avons révisé le référentiel par rapport au Livre blanc et à la loi de programmation militaire.
(M. Marc Le Fur remplace M. Marc Laffineur au fauteuil de la présidence.)