Monsieur le président, mesdames, messieurs les députés, vous l'avez tous dit chacun à votre façon, la politique de défense doit reposer sur des projections à long terme, parce qu'elle met en oeuvre des investissements complexes et coûteux, qu'elle s'appuie sur des compétences longues à acquérir, difficiles à maintenir et plus difficiles encore à recouvrer si nous les abandonnons.
C'est la raison pour laquelle notre budget s'appuie sur le Livre blanc et la loi de programmation militaire qui constituent les référentiels de notre action.
L'ampleur de la crise économique nous a conduits à mettre en place un plan de relance que nous avons déjà tous oublié, alors qu'il a permis au ministère de la défense de bénéficier de 2 milliards d'euros de crédits d'équipement supplémentaires, c'est-à-dire près de 50 % de l'effort budgétaire de l'État.