Je crois que vous allez nous répondre sur ce point tout à l'heure.
L'année 2011 verra la poursuite de livraisons importantes et attendues de nos forces : des moyens renouvelés et rénovés de maîtrise de l'information consacrent la nouvelle fonction connaissance et information prônée par le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale. Je ne rappellerai pas non plus le programme des livraisons, qui ont été largement publiées dans nos rapports parlementaires et dans le fascicule que vous nous avez fourni pour ce budget.
Parmi les commandes, je souhaite souligner celle du sous- marin nucléaire d'attaque de type Barracuda.
Monsieur le ministre, je souhaiterais que vous fassiez un premier bilan de notre retour au sein du commandement intégré de l'OTAN. C'est un retour que nous avons souhaité et soutenu. Le chef d'état-major, lors de son audition a indiqué que notre montée en puissance au sein de cette structure se poursuivait selon le calendrier prévu et qu'elle devait s'achever en 2012.
Pourriez-vous nous indiquer combien d'hommes seront à terme impliqués dans cette participation pleine et entière ? Où en sommes-nous de la réforme ? Arrivons-nous réellement à peser comme nous le souhaitions sur cette réforme ?
Nous étions l'année dernière le cinquième contributeur en termes d'effectifs engagés, nous sommes aujourd'hui le quatrième, cela démontre notre engagement total.
Je souhaite enfin revenir sur le financement du surcoût des opérations extérieures. Notre pays est actuellement engagé dans des dizaines d'opérations extérieures à travers le monde. Ces opérations se font dans différents cadres : sous l'égide de l'ONU, de l'Union européenne, de l'OTAN ou à titre purement national. Près de 9 000 militaires français au total sont engagés.
Par définition, une large part d'incertitudes marque ces opérations extérieures. Lorsque nous avons voté ces crédits l'année dernière, il était acquis que notre présence en Afghanistan ou dans l'opération Atalante allait se poursuivre. En revanche, rien ne laissait présager le terrible séisme à Haïti, où nos forces présentes en outre-mer se sont mobilisées avec beaucoup de rapidité et d'efficacité.
Compte tenu de notre implication dans les recherches après la catastrophe du vol Rio-Paris, pouvez-vous nous donner des indications sur le montant des dépenses ?
Comme pour les années précédentes le montant de ces surcoûts sera imputé non sur les crédits d'équipement de la défense, mais sur la réserve de précaution interministérielle.