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Intervention de Bernard Cazeneuve

Réunion du 4 novembre 2010 à 15h00
Projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2011 à 2014 projet de loi de finances pour 2011 — Défense

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Cazeneuve :

Je parlerai quand même parce qu'il n'y a aucune raison que l'opposition n'use pas pleinement du temps de parole qui lui est très aimablement imparti par la présidence de l'Assemblée nationale.

Je voudrais d'abord souligner que, depuis plusieurs exercices budgétaires, nous sommes engagés dans un exercice au long cours qui nous conduit, annualité après annualité, à examiner les conditions dans lesquelles votre réforme se met en oeuvre et en même temps les conditions dans lesquelles vous déclinez dans le temps la loi de programmation militaire que vous avez proposée et qui a été adoptée par notre assemblée.

Avant de vous faire part des interrogations que suscite ce budget, je voudrais évoquer la cohérence globale du dispositif que vous aviez présenté à notre assemblée il y a de cela trois ans. Par-delà ce qui nous différencie dans cet hémicycle, si nous voulons être efficaces dans la critique juste que nous devons porter sur votre budget pour vous aider à faire mieux l'an prochain – nous espérons en effet que vous serez toujours en situation de répondre à nos questions, l'an prochain mais pas au-delà (Sourires.) – nous devons juger de façon endogène votre budget, c'est-à-dire à partir de la capacité qu'il vous offre d'atteindre les objectifs que vous vous étiez fixés.

D'abord, je veux souligner la belle cohérence du dispositif que vous nous avez présenté il y a de cela trois ans. Après que le Président de la République, porte de Versailles, a annoncé les grandes orientations du Livre blanc, vous nous aviez indiqué que, pour mettre tout cela en oeuvre, il convenait de réformer le ministère de la défense et de lui faire subir une cure d'amaigrissement comme jamais il n'en avait connue jusqu'à présent – même au lendemain de la guerre d'Algérie, le général de Gaulle n'avait pas osé aller si loin.

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