Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, je vais m'éloigner quelque peu des stricts éléments budgétaires, mon collègue Jean-Christophe Lagarde ayant très bien explicité la position de notre groupe en la matière.
Je pense, mes chers collègues, que notre pays souffre d'un grand mal, d'un mal profond, qui s'appelle le « métropolocentrisme ». C'est une forme de négation de lui-même, ou tout au moins d'une partie de lui-même, à laquelle nous assistons depuis trop longtemps.