Avant de conclure, madame la ministre, je voudrais aussi revenir sur la situation sociale en Polynésie française. Vous avez pu mesurer le retard considérable qui existe en matière de logement social et les difficultés à progresser aussi rapidement qu'il serait souhaitable en ce domaine. Vous avez pu prendre connaissance des chiffres en matière de pauvreté, qui sont édifiants. Vous savez les difficultés, mais aussi les efforts faits pour préserver le système de protection sociale en Polynésie française. En ces domaines où se pose la question essentielle de la solidarité envers les plus démunis, nous devons réfléchir ensemble, afin que l'État y prenne ou y reprenne toute sa place.
Pour conclure, madame la ministre, je voudrais vous dire combien les Polynésiens ont apprécié votre franchise et votre détermination pour les aider à surmonter une situation difficile. Nous savons aussi combien vous êtes soucieuse de ce que les Polynésiens fassent leurs propres choix et les assument. Je ne peux, en tant que député de la République, que saluer cette préoccupation. Et je vous le dis sans détours, ne refusons pas aux Polynésiens la possibilité de faire ces choix à l'occasion de nouvelles élections et de saisir ainsi la chance de se donner une véritable majorité pour changer vraiment.
Pour conduire la réforme, nous devons renouer avec un exercice du pouvoir fondé sur la légitimité du suffrage universel et sur la prise en compte de l'intérêt général. Madame la ministre, vous pouvez compter sur mon soutien et sur mon vote. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)