Ce qui est essentiel, à l'évidence, et je l'ai dit lors de l'examen de la loi pénitentiaire, c'est de lutter contre la récidive. Il faut donc préparer la sortie et limiter autant que possible le nombre des sorties « sèches ».
Vous estimez le nombre supplémentaire de SPIP insuffisant. Ce n'est pas notre analyse au ministère où plusieurs réunions de travail ont eu lieu sur ce sujet : ce que nous avons prévu semble correspondre aux besoins. Donnons-nous rendez-vous dans le courant de l'année et nous verrons ce qu'il en est. J'essaie en la matière d'être extrêmement pragmatique et de répondre aux besoins tels qu'ils me sont transmis par l'administration pénitentiaire.