Je remercie Mme la ministre d'avoir recadré le débat de l'AME en donnant des informations objectives sur les problèmes financiers et, en même temps, et en reconnaissant l'importance pour la France républicaine, de rester le pays des droits de l'homme. (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe UMP.) Ainsi que M. Pinte, je regrette cette précipitation sur l'AME alors que nous attendons des rapports.
Comme les arguments humanistes ne vous touchent pas, chers collègues (Protestations sur plusieurs bancs du groupe UMP), je me placerai sur le terrain de l'enjeu de santé publique. Étant moi même urgentiste, je sais que distinguer un cas urgent d'un autre qui ne l'est pas n'est pas chose aisée.