C'est le double de ce qu'y consacrent les autres pays européens.
Dans une crise économique et financière comme celle que nous traversons, nous pourrions prendre des mesures d'ampleur dans le domaine de la politique familiale. Mais ce n'est pas le choix du Gouvernement.
Le choix du Gouvernement, c'est de ne pas s'en tenir aux mots à propos des familles modestes et d'agir, c'est-à-dire, pendant la crise, d'accorder une prime exceptionnelle de 150 euros. Elle a été versée en juin aux familles dont les ressources ouvrent droit à l'allocation de rentrée scolaire. Elles ont aussi perçu cette allocation, que j'ai fait verser en trois tranches pour mieux les accompagner dans leurs dépenses. C'est ainsi 450 millions d'euros que le Gouvernement a consacrés, en cette période de crise, à aider les familles modestes.
En cumulant l'allocation exceptionnelle de 150 euros et la prime de rentrée scolaire, une famille qui a un enfant au collège ou au lycée et un autre en primaire a touché 737 euros. Alors oui, nous avons accompagné les familles modestes pendant la crise. De plus, la modulation de l'allocation de rentrée scolaire a coûté 50 millions d'euros.
Notre choix politique, ce n'est pas de supprimer ou de diminuer des prestations familiales, d'en abaisser le plafond, ni de geler les allocations familiales. Nous avons souhaité prendre des mesures d'harmonisation…