Mais ce n'est que la première facture, car, le paradoxe de ce budget, c'est qu'il contient peu de mesures ayant un impact durable sur la réduction des déficits. En conséquence, si le Gouvernement veut être dans les clous en la matière, il faudra que le budget de l'an prochain soit encore plus rigoureux. En d'autres termes, notre pays paiera pendant de longues années l'impéritie de votre gouvernement.
Voilà un gouvernement qui n'aura respecté aucune des règles existantes de finances publiques – ni les 3 % de déficit, ni les 60 % de dette, ni même les règles qu'il a lui-même fait voter, comme celle concernant la CADES – et qui prétend inscrire dans la Constitution ou la loi organique des principes qu'il a violés tous les jours.
La réduction des déficits n'est pas une question de règles, mais de volonté politique. Et nous pouvons en parler, parce que nous, cette réduction, nous ne l'avons pas inscrite dans des textes, nous l'avons faite. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)