Il faut que la Commission européenne relaie cette demande française. L'avenir de la presse papier n'est plus envisageable en dehors de son extension, de sa transformation – sans parler de création ex nihilo – sous forme de presse en ligne.
Si le rapporteur général et si le président de la commission le veulent bien – j'en ai discuté tout à l'heure avec Michel Bouvard et Michel Herbillon –, la commission des finances pourrait prendre l'initiative d'une résolution sur le taux de TVA réduit pour la presse en ligne et pour le livre électronique de façon que le Parlement français soutienne l'action du Gouvernement et du Président de la République sur le plan international. Il faut en finir avec une inégalité qui pénalise, encore une fois, les contenus de presse en ligne face à l'ensemble des flux d'informations respectant plus ou moins une déontologie. La presse en ligne doit bénéficier des mêmes chances de développement que la presse papier.