Cet amendement, qui ne déplairait pas à Valérie Boyer, vise à appliquer la TVA à 19,6 % aux produits alimentaires dont il est clairement reconnu que l'abus nuit à la santé.
L'obésité, dont nous avons souvent débattu dans l'hémicycle, pose un vrai problème, notamment lorsqu'elle touche les enfants. La consommation de sodas, de boissons trop sucrées, de confiseries et de crèmes glacées a une part de responsabilité en la matière.
Mes chers collègues, il y a un moment où il faut prendre des mesures concrètes et efficaces, et rien n'est plus efficace que de frapper au porte-monnaie. Je suis bien conscient qu'une telle augmentation ne réglera pas le problème d'un coup de baguette magique, mais c'est un préalable indispensable.