J'ai eu l'occasion, lors d'un colloque, de discuter avec M. Desmarest lorsqu'il était PDG de l'entreprise Total. Il nous a expliqué, en présentant son activité, qu'il n'avait aucune inquiétude car il était assis sur un tas d'or pour trente ans ; ses activités seraient bénéficiaires et très profitables au moins pour cette durée. La raréfaction des ressources pétrolières aurait même pour effet, dans un premier temps, d'augmenter les recettes de la compagnie. Il faut donc bien préciser que le prélèvement que nous proposons ne met nullement cette activité en danger.
J'ajoute que nous avons pensé affecter cette recette – il ne s'agit pas de boucher les trous que vous avez creusés dans le budget de l'État – à l'Agence de financement des infrastructures de transport de France, de façon à financer des transports alternatifs à la voiture, notamment les transports ferroviaires.
(Les amendements identiques nos 237 rectifié et 350 rectifié ne sont pas adoptés.)
(L'amendement n° 347 n'est pas adopté.)