, président de la commission des finances. La proposition du rapporteur général a mon accord, mais je tiens à préciser que mon amendement n'entend pas assimiler l'ensemble de nos compatriotes expatriés à autant de délinquants fiscaux en puissance. Le problème soulevé par le rapporteur général est réel, mais il concerne une minorité de nos compatriotes expatriés.
Par ailleurs, je comprends la réaction du ministre, car le débat est loin d'être abouti aujourd'hui, et la solution technique loin d'être élaborée. Évitons cependant les arguments qui, même s'ils emportent la sympathie de certains de nos collègues de la majorité, me paraissent vides de sens. Exciper du « Scellier » à propos d'un investissement en Allemagne supposerait que je propose un IRPP pour les expatriés, ce qui n'est nullement le cas et écarte donc l'application d'un tel dispositif. Méfions-nous donc des objections trop faciles.