Vous avez en face de vous quelqu'un qui, à travers le déroulé du film de la préparation budgétaire, c'est, à un moment ou à un autre, mis en opposition avec les internautes, les mariés, les divorcés, les pacsés, les étudiants, les handicapés… Pour ce qui est des mesures impopulaires, le rôle d'un ministre est de les assumer lorsqu'il a la conviction intime qu'elles vont dans le sens de l'intérêt général. Et c'est le cas de la colonne vertébrale de ce budget que le Gouvernement a préparé puisqu'en réduisant les déficits, il nous éloigne progressivement d'une épée de Damoclès qui pèse sur nos têtes, sur les contemporains et sur les générations qui vont nous suivre. J'assume donc pleinement cette addition de mesures impopulaires. C'est l'honneur d'un ministre, qui n'est qu'un serviteur de l'État au service d'une politique qu'il soutient.