Je remercie le président de la commission des finances, mais, que je sache, les membres du Gouvernement sont également les représentants de l'État. Il n'y a aucune indignité à être l'un ou l'autre.
Monsieur Brard, j'assume pleinement la formule « élément de langage » ; elle ne m'a pas échappé. Les éléments de langage sont des éléments de discours qui permettent de faire partager une conviction et d'emporter une décision. C'est bien la moindre des choses de développer des éléments de langage et de les exprimer publiquement pour essayer de convaincre. On n'y parvient pas toujours – vous êtes bien placé pour le savoir –, mais cela permet de diffuser une idée et parfois, par capillarité, de convaincre une majorité.
J'insiste sur le fait que la position du Gouvernement est, dans une très large mesure, de nature à donner satisfaction à ceux qui veulent lutter contre les abus. Il s'agit pour nous d'une priorité en ce qui concerne les dépenses fiscales et les niches.
Monsieur Brard, point n'est besoin de flatter mon état civil, j'arrive moi aussi en haut de la colline.
(L'amendement n° 495 n'est pas adopté.)
(L'amendement n° 44 est adopté.)