Rien ne se fait donc. Aujourd'hui, peut-on traiter les territoires d'outre-mer comme la Lorraine ? Il me semble que le niveau d'ensoleillement n'est pas tout à fait le même. Le statut de ces territoires n'est pas non plus le même, d'ailleurs, que celui de la Lorraine. Politique de gribouille, donc.
S'agissant tout d'abord de l'éolien, Dieu merci – doit-on dire « Dieu merci » ? en tout cas, merci à quelqu'un ! (Sourires) –, on en est à la troisième génération d'investisseurs. Il y a longtemps que la première a fait sa pelote d'argent, sinon d'or. La troisième se débrouille donc, avec des pales qui se détachent, et un bruit qui commence à se faire sentir à cause de l'usure.
On en arrive au photovoltaïque. Le photovoltaïque dans le milieu rural, bonjour les dégâts ! Il y a toujours quelque part une administration pour dire que ce n'est pas ça, que ce n'est pas possible. Cependant, Mme Morano rêve de 300 hectares sur l'ex-base de Toul. Si l'on trouve une base française, on trouvera bien aussi une base de l'OTAN, une base américaine ou canadienne des années cinquante ou soixante. Pourquoi, d'ailleurs, ne pas remplacer la forêt landaise par du photovoltaïque ?
En matière d'agro-carburants, à peine l'encre des réponses aux appels à projets était-elle sèche, à peine les usines étaient-elles construites que l'on changeait déjà les règles…