Nous avons eu suffisamment de débats dans cet hémicycle – la loi DADVSI en 2005-2006 et, plus récemment, la loi HADOPI – pour bien mesurer ce qu'est l'économie musicale aujourd'hui. La situation est la suivante : un producteur organisant un concert qui serait enregistré et donnerait naissance à un disque, bénéficierait de ce crédit d'impôt, contrairement à un producteur de spectacles vivants qui ne ferait qu'organiser le concert. Or, à l'arrivée, il s'agit de trouver de nouveaux modes de rémunération des artistes, qu'ils soient auteurs ou interprètes. Donc, il y a, dans la démarche de notre collègue, un soutien à la diversité musicale et à l'émergence de nouveaux talents. Aujourd'hui, seules dix à vingt tournées fonctionnent. Grâce à cet amendement, on pourrait sans doute faire vivre 200 artistes sur les 500 qui se produisent en concert.