Et l'on n'est pas davantage capable d'évaluer le nombre de ceux que le bouclier aurait empêché de partir.
Pour ce qui est des considérations politiques, il me semble que, chacun à sa manière, Michel Piron, Charles de Courson et le rapporteur général ont dit la même chose. Ceux qui, aujourd'hui, défendent le bouclier fiscal sont confrontés à un problème politique avec une très grande majorité de nos concitoyens.
J'ai bien compris que le Gouvernement proposait de reporter la discussion de cette question. Et je terminerai, monsieur le président, par une remarque de méthode. Le Gouvernement propose une réforme très lourde qui met le pays dans un état préoccupant, je veux parler du projet de réforme des retraites qui ne figurait ni dans le programme de la campagne présidentielle ni dans le programme de mandature, et dont personne, l'année dernière, ne disait le moindre mot. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)