J'ai bien entendu M. Bouvard. J'avais cependant un peu de mal à avoir la larme à l'oeil en pensant au sort triste et misérable des champions olympiques d'hiver. Mais pourquoi pas ? On peut être sensible à la question, sans doute les connaît-il mieux que moi. Je ne suis pas contre l'idée d'étaler dans le temps la prise en compte de ce revenu. Et je remercie le ministre d'avoir rappelé que personne ne devait être exonéré d'un effort. Même si ce sont des primes olympiques, il s'agit d'un revenu.
Je voudrais juste vous faire observer, chers collègues, qu'il y a quelques minutes à peine, vous avez voté comme un seul homme contre une disposition qui ne devait pas coûter beaucoup plus cher que ce que vous proposez. Elle concernait des personnes handicapées qui achètent un véhicule, qui doivent le transformer, à qui cela revient cher, et qui sont parfois obligées d'acquérir un véhicule frappé par le malus parce qu'il doit être suffisamment gros pour y faire entrer le fauteuil roulant. Cela, vous l'avez refusé comme un seul homme, et maintenant vous essayez de nous faire pleurer sur les champions olympiques de ski. Je trouve que cela manque de décence. (Applaudissements sur les bancs des groupes GDR et SRC.)
(L'amendement n° 478 est adopté.)