Je souhaite confirmer les propos de Mme la ministre. En tant que rapporteur spécial pour le transport aérien, j'ai longuement discuté avec les dirigeants d'EADS et de Safran. Ces deux groupes n'ont jamais modifié la localisation de leur recherche pour des raisons liées au crédit d'impôt recherche, dont ils bénéficient pour 120 et 130 millions d'euros respectivement.
Les amendements de nos collègues ne peuvent être votés en l'état. Ils posent le problème, mais ils ne le résolvent pas.
Il faudrait réfléchir à un montant plafond supérieur à 100 millions pour les groupes intégrés. À ma connaissance, seize groupes…