Sans mettre en cause l'économie de l'amendement de Charles de Courson, je veux appeler l'attention sur la situation des investisseurs face à la dette publique mondiale. Comme chacun de nous, notre collègue est conscient des incertitudes qui planent sur les marchés dont il est un observateur attentif. L'absence d'intervention de la Banque centrale européenne s'agissant du marché secondaire sur les titres européens montre que nous ne sommes pas à l'abri de décisions interprétées de façon plus ou moins positive par les investisseurs, qui pourraient conduire à une augmentation du rating sur les marchés secondaires. Bref, si le spread augmente, nous devrons faire face à un coût supérieur de l'endettement, qui risque d'avoir un impact direct rude sur notre stratégie de réduction de la dépense publique.
Pour 2011, il me semble raisonnable d'en rester au plan décidé par le Gouvernement et amélioré par la commission des finances, et de pas nous engager dans une voie qui serait incertaine du fait de la situation particulièrement tendue du marché financier, notamment de la dette publique.
(L'amendement n° 5 n'est pas adopté.)
(L'article 5 est adopté.)