Le Gouvernement est défavorable à la position de M. de Courson, qu'il juge trop dure. L'équilibre général du budget repose sur des mesures inédites en matière de maîtrise et de réduction des dépenses publiques, mais aussi sur une volonté politique affirmée de ne pas casser la croissance.
Or, si nous suivions le raisonnement développé par M. de Courson, il nous faudrait produire l'équivalent de 5 milliards d'économies supplémentaires. Compte tenu du contexte de sortie de crise, nous avons besoin de conforter un certain nombre de secteurs d'activités économiques en continuant malgré tout de les irriguer par de la dépense publique.
Nous pouvons partager la philosophie générale de son amendement, mais, sur cet exercice, nous avons besoin d'un peu de temps pour conforter notre économie.