Je ne viens naturellement pas au secours de M. Courson, qui n'a besoin de personne pour défendre ses amendements. Je voudrais simplement tenter de resituer les choses. Il est vrai que la réduction de la dépense publique est importante, mais il y a un effet d'affichage et une réalité. L'effet d'affichage est impressionnant. La réalité, c'est que, par l'arrêt simultané du plan de relance et par l'absence de grand emprunt l'année prochaine, il y a presque mécaniquement une baisse de la dépense publique, qui aide considérablement à l'affichage. Mais ces deux éléments manqueront cruellement lorsqu'il faudra élaborer le budget pour 2012, et l'effort entre 2011 et 2012 devra être probablement plus important que celui que nous nous apprêtons à faire de 2010 à 2011.
Je veux bien qu'on présente comme exceptionnel l'effort que le pays s'apprête à consentir entre 2010 et 2011, mais je jugerai prudent de ménager les qualificatifs exubérants, afin de garder du vocabulaire disponible pour l'année prochaine. (Sourires.)
(L'amendement n° 4 n'est pas adopté.)
(L'article 4 est adopté.)