Le débat que nous avons eu sur la CADES est un bon révélateur d'une règle équilibrée. Charles de Courson l'évoquait dans sa réponse à MM. Chartier et Garrigue, en parlant du caractère linéaire, sauf exception. Le choix du Gouvernement fut d'intégrer l'exception. Ce fut la crise de 2008-2009 qui a entraîné l'effondrement des recettes et qui justifiait pleinement la modification de cette règle, pour allonger de quatre ans – et non sur une génération – la durée de vie de la CADES pour reprendre 34 milliards.
Nous sommes bien là au coeur du débat : il ne s'agit pas d'un précédent regrettable, mais d'une illustration du fait que l'on peut à la fois avoir une règle d'or et s'adapter aux circonstances. Cela aussi, c'est de bonne politique.