En outre, cette démarche néglige une dimension importante : l'imprévisible. Avec la crise financière de 2008-2009, nous avons été amenés, pour soutenir l'économie, à avoir un déficit public important. Sans doute, on peut discuter des modalités mêmes de cette politique, mais on doit bien reconnaître qu'il était impossible de prévoir qu'elle s'imposerait. Si nous avions eu une règle constitutionnelle du type de celle qui est envisagée aujourd'hui, il aurait fallu commencer par réviser la Constitution avant d'envisager un plan de soutien de l'économie. Ç'aurait été une situation délirante.