Il est donc probable que nous assisterons à une forte détérioration de la situation américaine dans quelques semaines. Et, cela non plus, je ne suis pas le seul à le dire.
La deuxième raison, c'est bien sûr la situation de l'économie européenne : la force de l'euro, la fragilité persistante de la Grèce, du Portugal, de l'Espagne, de l'Irlande, la fin du plan de relance allemand rendent probable une entrée en récession de la zone euro. Il faut y ajouter, bien sûr, le nouveau plan d'austérité du gouvernement britannique.
La troisième raison, c'est un événement d'ordre géologique, dont on ne parle jamais ici. Il y a une sorte d'omerta, qui relève évidemment d'un aveuglement total. Je veux parler des matières premières, et notamment du pétrole. Il y a une stagnation de la production de pétrole conventionnel depuis 2005.