S'agissant de l'application de l'article 40, je remercie le président de la commission des finances pour ce qu'il a dit. Qu'il me permette une suggestion. Au lieu d'être simplement victimes du couperet sans explication, nous préférerions que, chaque fois que l'article 40 nous est opposé, on nous dise que l'amendement en question est irrecevable mais qu'il peut bénéficier d'une sorte de droit de repêchage. Ce serait plus agréable. Nous avions d'ailleurs pensé que ce serait le cas, mais c'est encore mieux de le dire.
Madame la présidente, je n'ai pas qualité pour m'immiscer dans le débat qui s'est instauré entre le président de la commission des finances et le ministre, mais, en écoutant M. Baroin évoquer le général de Gaulle ou Jacques Chirac, j'entendais les accents d'un requiem, même s'il a peut-être un peu moins de talent que Mozart. Je pense qu'il est un autre Requiem dont M. le ministre est en train d'écrire la partition pour un avenir qui n'est pas si lointain : le Requiem pour Nicolas.
Quant au chapelet des « erreurs » qu'évoquait le président de la commission des finances, ce ne sont pas des erreurs, ce sont des turpitudes qui s'enchaînent les unes aux autres, qui plongent notre peuple dans la souffrance.