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Intervention de François Baroin

Réunion du 20 octobre 2010 à 15h00
Projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2011 à 2014 projet de loi de finances pour 2011 — Suite de la discussion commune

François Baroin, ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'état :

C'est pour cela que nous privilégions un redressement raisonné de nos finances publiques, en excluant à la fois les coupes aveugles dans la dépense – nous souhaitons simplement ralentir le rythme d'évolution de la dépense publique sur les années à venir, non le rendre négatif – et les hausses généralisées d'impôts. C'est un réel effort, mais il ne portera pas atteinte aux fondements du modèle français tel que nous le connaissons.

C'est bien parce que nous avons géré la crise de façon efficace – Gilles Carrez évoquait un sans-faute – que nous ne sommes pas contraints de prendre des mesures d'austérité, à l'instar de nos voisins anglais, espagnols ou portugais.

C'est bien parce que nous souhaitons conserver pour l'avenir notre souveraineté nationale par rapport aux marchés que nous visons une baisse de notre ratio d'endettement public dès 2013.

Nombre d'entre vous ont évoqué le « un sur deux » et la masse salariale de l'État, notamment le président de la commission des finances et le rapporteur général. Sur ce point, je veux rassurer M. Carrez : la conjonction du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux et d'une politique salariale responsable nous permettra bien de réduire la masse salariale de l'État à partir de 2012. Les chiffres parlent d'eux-mêmes. En effet, les crédits, qui passent de 82,1 milliards d'euros en 2010 à 82,7 milliards d'euros en 2011, atteindront 81,7 milliards d'euros en 2013. On peut même regretter, comme le disait Jérôme Cahuzac, que le « un sur deux » ne rapporte pas assez. Mais je trouve que nous n'avons pas de leçon à recevoir, ni sur l'objectif poursuivi – entre 2007 et 2013, nous aurons supprimé 200 000 emplois au total,…

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