Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, il est toujours délicat d'arriver à la fin d'un débat où beaucoup de choses ont déjà été dites. Le seul avantage étant de pouvoir corriger quelques points, c'est ce à quoi je vais m'employer.
Je commencerai par la question à laquelle tient tant le président de la commission des finances : celle de l'augmentation des prélèvements. On a beaucoup entendu l'opposition se plaindre des 10 milliards d'euros d'impôts nouveaux dans le budget 2011. C'est vrai, les prélèvements obligatoires augmentent d'un point ; mais ils avaient baissé de 1,4 % en 2008.