« J'ai cru devoir insister quelque peu sur ce sujet parce que c'est peut-être sur ce point que s'acharne avec le plus de violence une propagande démagogique qui tend à démontrer aux Français que leurs affaires iraient parfaitement bien si l'on ne gaspillait pas et si le train de vie de l'État n'était pas trop élevé. Les auteurs de ces campagnes s'abstiennent généralement de donner des précisions rationnelles sur les économies qu'ils préconisent et lorsqu'ils ont l'honneur d'appartenir au Parlement, il est fréquent qu'ils votent en détail contre les mesures qu'ils réclament en bloc. »
Ici et là, et surtout là, sur les bancs de l'opposition, mais nous en avons désormais l'habitude, nous avons bien entendu des critiques et des oppositions et, somme toute, peu de propositions. Remarquez, nous préférons qu'elles viennent des bancs de la majorité tant nous adhérons à des choix cohérents entre la consommation qui est le présent et l'investissement qui est l'avenir.
Selon l'adage, gouverner c'est prévoir, c'est-à-dire faire face, s'adapter, faire des choix. Vous les avez faits, monsieur le ministre, avec courage, lucidité et sens des responsabilités, en privilégiant un équilibre budgétaire partagé entre le soutien à la croissance et la préservation de notre modèle social. C'est pourquoi je soutiens votre projet de loi, que je voterai avec plaisir. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)