Le projet de loi de finances pour 2011 que vous nous présentez, monsieur le ministre, et que vous qualifiez à juste titre d'historique porte indéniablement la marque de votre volonté de répondre à deux impératifs : agir sur nos dépenses tout en soutenant la reprise économique.
Un court instant, je pense utile de revenir sur la crise, dont je veux rappeler ici combien sa gestion a été parfaitement maîtrisée. Le mot crise vient du grec « krinein », qui signifie « passer au crible, discerner ». J'admets, à l'instar de tous, que nous nous en serions bien passés, au vu des terribles difficultés qu'elle a engendrées à tous les niveaux.