Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, après une des crises les plus graves des cinquante dernières années, je constate un effort important de réduction du déficit public : plus de 60 milliards. Il est difficile d'expliquer à ceux qui sont touchés par la rigueur que ce sont des mesures de bon sens, qui nécessitent du courage. C'est le rôle des élus d'assumer avec courage les décisions prises pour l'avenir et de ne pas tomber dans le populisme.
Lorsqu'il a été question d'un rabotage des niches fiscales, j'ai eu peur qu'il ne soit aveugle. Vous avez su trier entre les leviers fiscaux pour l'avenir du pays, les vrais outils de gestion d'entreprise et les vraies niches fiscales. Ainsi, sont sauvées la TVA à 5,50 % pour la rénovation des bâtiments – Dieu sait si elle a porté ses fruits en matière d'activité artisanale, donc de croissance ! – et la TVA à 5,50 % sur la restauration. Je fais partie de la minorité qui la pense très positive pour notre pays.