Ces efforts, en outre, n'ont pas la brutalité de ceux qui ont été engagés en Espagne, où le gouvernement socialiste a réduit les traitements des fonctionnaires de 5 %.
Je voudrais au cours de mon intervention mettre l'accent sur le meilleur outil que l'on ait élaboré au cours des dernières années afin de rendre notre pays attractif et compétitif : le crédit d'impôt recherche. Il a contribué à doper le montant global des dépenses en recherche et développement engagées par les entreprises françaises et incité de nombreuses entreprises étrangères à s'installer chez nous pour développer des activités de recherche.
Le CIR a été reformé en profondeur il y a deux ans. Certains de nos collègues ont souhaité cette année « ajuster » par amendement son dispositif ; je crains que cela ne constitue un signal négatif à l'endroit des entreprises qui investissent dans notre pays ou ont le dessein de le faire.