La logique est imparable : 4 milliards d'euros de recettes d'un côté, 700 millions d'euros de dépenses de l'autre, nous ferions un chèque de 3,3 milliards d'euros aux riches. Mais ce raisonnement ne tient pas.
Il est vrai que vous avez eu quelques difficultés lorsqu'il s'agissait de faire des propositions réalistes et crédibles pour le financement de la réforme des retraites, ainsi que l'a brillamment démontré Charles de Courson.
Comment ne pas voir, en effet, que ce que nous proposons depuis plus de trois ans, c'est de remplacer un impôt sur le patrimoine par des impôts sur les revenus du patrimoine ? Comment pouvez-vous être aussi aveugles et nier le fait que la suppression de l'ISF est parfaitement compensée par des impositions qui pèseront sur le flux et qui ne pénaliseront pas le travail ?