Comment pouvez-vous refuser une réforme de notre loi fondamentale et laisser planer sur notre souveraineté nationale cette épée de Damoclès ? Il ne s'agit pas ici d'être de droite ou de gauche, mais de servir l'intérêt général. C'est un esprit de responsabilité qui souffle sur ce projet de budget, sur la main que nous vous tendons à propos de la révision constitutionnelle, sur la loi de programmation des finances publiques, sur la maîtrise des dépenses et, je l'espère, sur la qualité de nos débats au cours des jours qui viennent. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)