Je n'ai peut-être pas été très clair et je vous prie de m'en excuser. Je vous répète que nous ne possédons pas de « fichier MENS ». Si c'était le cas, je le saurais, mes adjoints ici présents me l'auraient dit – lorsque l'on est auditionné par la Commission des lois, autant dire la vérité, cela évite des désagréments ultérieurs.
L'article de presse à l'origine de cette affaire est une construction élaborée à partir de recoupements et de fuites. Je suis d'ailleurs en train de comprendre d'où proviennent ces dernières et je n'exclus pas des suites, car cela nous a causé un tort considérable.
Nous avons envisagé le problème sous tous les angles. Selon moi, ce qui est désigné comme « fichier MENS » est la base de travail de l'OCLDI, qui n'est pas un fichier ethnique.