Le présidentJean-Luc Warsmann, dans une intervention dont le souffle n'a échappé à personne, a convoqué à juste titre l'une et demandé l'autre, cet honneur dont nous sommes tous comptables. Nous avons écouté avec attention les propos de Jean-Luc Warsmann comme ceux d'Yves Bur, parce que nous avons le sentiment que ce débat, qui touche à la réforme des retraites et à la préservation de notre système d'assurance maladie et d'assurance familiale, comme à beaucoup de sujets sur lesquels nous avons des points de vue divergents, ne compromet toutefois ni les valeurs ni les opinions des uns et des autres. En effet, il transcende les oppositions traditionnelles auxquelles nous sommes largement habitués, car nous avons tous conscience que, au-delà des gestions différentes qui ont été conduites par les uns comme par les autres au cours de l'histoire, au-delà des critiques que chaque camp a adressées à l'autre selon qu'il occupait ou non la charge de la puissance publique, il nous reste un point commun, majeur et irréductible : le souci d'assurer une certaine tenue à la parole de la France et son rôle dans le concert des nations, c'est-à-dire de veiller à ce que nos décisions ne compromettent pas l'avenir des générations qui nous suivront.